Abstract
Les réseaux sociaux actuels sont des silos isolés les uns des autres qui ne laissent que peu de libertés à leurs utilisateurs.
À l'opposé du courrier électronique ou du téléphone, qui est sont des moyens de communication ouverts, les réseaux sociaux actuels ne permettent pas d'échanger avec des utilisateurs qui appartiennent à d'autres réseau que le sien. Comme si un abonné d'une compagnie de téléphone mobile ne pouvait pas appeler un abonné de la compagnie concurrente.
Les débats récents provoqués par les changements des conditions de confidentialité décidés unilatéralement par les hébergeurs de réseaux sociaux montrent que les utilisateurs qui souhaitent faire respecter leur vie privée doivent reprendre le contrôle de leur profil.
Une première avancée du Web social et sémantique est l'interopérabilité des réseaux sociaux grâce à l'utilisation de OWL et RDF. Une seconde concerne la vie privée, grâce à WebId, un mécanisme d'identification décentralisé qui permettra à chacun de définir qui peut accéder aux informations de son profil plutôt que de laisser le réseau social dont il fait partie fixer sa politique dans ce domaine.